Il n’est pas possible de répondre simplement à cette question. En effet, chaque situation doit être étudiée pour envisager les différentes composantes du projet professionnel. On étudiera, notamment, les limitations en fonction des déficiences, liées à tel ou tel handicap. Mais fort heureusement, on ne peut être aussi catégorique. Il n’existe pas de listes des métiers « interdits » et des métiers « réservés » par rapport aux différentes pathologies (les accordeurs de piano ne sont pas tous aveugles).De nombreuses possibilités de compensation (matérielles, humaines, organisationnelles) peuvent être mises en œuvre pour permettre à tous.tes d’occuper des postes qui, a priori, peuvent leur paraitre inaccessibles.

Tout n’est pas non plus possible. Il faut se faire accompagner pour trouver la bonne adéquation capacités /compétences /contraintes du poste de travail recherché. La reconnaissance de son handicap (Reconnaissance de Qualité de Travailleur.euse Handicapé.e (RQTH) à effectuer auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), pension d’invalidité, rente,…)  permet d’être bénéficiaire de l’obligation d’emploi, d’être accompagné.e par des spécialistes de la problématique handicap/emploi et de bénéficier des mesures, d’aides et dispositifs spécifiques. En conclusion, certains métiers, certains emplois pourront être accessibles avec un handicap physique, avec ou sans besoin en compensation de celui-ci et c’est également le cas pour les métiers de la santé.